jeudi 19 mai 2011

Réflexion d'une participante : Amély Friolet O'Neil travaille au kiosque de la SNA

Pour un premier voyage outremer, quel privilège d’avoir non seulement la chance d’être entourée d’histoire, mais surtout l’opportunité d’aller à la rencontre des habitants de cette belle région de la France.

Une fois qu’on a clarifié que « non, le Nouveau-Brunswick n’est pas une région du Québec », s’entame généralement une discussion fort intéressante sur nos identités respectives, soit l’identité acadienne et l’identité des Français de la région du Poitou-Charentes. Beaucoup sont surpris d’entendre dans notre façon de parler des mots ainsi que des tournures de phrases qui leur rappellent le français de leurs grands-parents. On discute ensuite des grands espaces, de la mer, du homard, des kilomètres qui séparent Saint John de Vancouver. On démystifie aussi l’idée d’un Canada uniquement anglophone dans lequel le Québec est comme un oasis de francophonie en expliquant que le Nouveau-Brunswick est une province bilingue, qu’il est non seulement possible de vivre et de s’épanouir en français chez nous, mais surtout que notre Acadie est vivante, dynamique, accueillante et riche en possibilités.

J’ai fait des rencontres marquantes au cours des derniers jours et j’apporterai dans mes valises non pas
seulement du bon vin, mais aussi le souvenir de tous ces gens rencontrés, à qui expliquer l’Acadie aura contribué à renforcer mon identité.

Amély Friolet O'Neil

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